« Avant que ma jeunesse s’use… J’aimerais tant voir Syracuse » chantait avec un bonheur non dissimulé le fringant Henri Salvador à l’approche de ses 90 ans…
Quel humour, quel sourire à la vie, quel appétit de bonheur !
Né en 1917 à Cayenne, il découvre la vie des cabarets parisiens dans les années 1930. Fasciné par le jazz, il cultive à la fois ses talents de musicien, de chanteur et d’humoriste.
Sa célèbre chanson « Le travail c’est la santé… rien faire, c’est la conserver », datée de 1965, a définitivement fait l’éloge de la paresse. Mais sait-on que Maurice Pon, son auteur, a mis plus de six mois pour aboutir à la version finale du texte ?
L’histoire ne dit pas s’il s’agit de six mois de paresse ou six mois de labeur…
Paroles
J’aimerais tant voir Syracuse
L’île de Pâques et Kairouan
Et les grands oiseaux qui s’amusent
A glisser l’aile sous le vent
Voir les jardins de Babylone
Et le palais du grand Lama
Rêver des amants de Vérone
Au sommet du Fuji-Yama
J’aimerais tant voir Syracuse
L’île de Pâques et Kairouan
Et les grands oiseaux qui s’amusent
A glisser l’aile sous le vent
Voir les jardins de Babylone
Et le palais du grand Lama
Rêver des amants de Vérone
Au sommet du Fuji-Yama
Voir le pays du matin calme
Aller pêcher au cormoran
Et m’enivrer de vin de palme
En écoutant chanter le vent
Avant que ma jeunesse s’use
Et que mes printemps soient partis
J’aimerais tant voir Syracuse
Pour m’en souvenir à Paris