Synode électif – 24 septembre 2022
Le pasteur Pierre Magne de la Croix est élu président du Conseil synodal de l’Église protestante réformée d’Alsace et de Lorraine. Il termine le mandat de Christian Krieger jusqu’en 2024. Retrouvez le message de Christian Krieger.
Le Conseil synodal est renouvelé :
- Magali Grunnagel est élue à la place de Jonathan Fabry, démissionnaire
- Martine Kapp est élue à la place de Pierre Magne de la Croix, démissionnaire
- Céline Sauvage : reste membre, élue en septembre 2021
- Jean-Gustave Hentz, vice-président : reste membre, élu en septembre 2021
- Pierre Magne de la Croix, président
Synode – 2 juillet 2022
Dans son message, le Président Christian Krieger a discuté la culture de la défiance et le redoutable questionnement que représente pour les chrétiens la guerre en Ukraine. En résonance aux mutations du croire en cours, il a développé quatre raisons qui devraient inspirer confiance à celles et ceux qui cherchent à témoigner de l’Évangile et s’engagent pour contribuer à la vitalité de l’Église protestante. Retrouvez son message ici
Outre les différents rapports annuels, le Synode a été amené à délibéré à propos de sa composition. Une fois la fusion des consistoires de Strasbourg, Bischwiller et Sainte-Marie aux Mines effectuée, ce dernier comportera 31 membres.
Le 24 septembre prochain sera convoqué un deuxième Synode qui procédera à l’élection du Président du Conseil synodal succédant à Christian Krieger : deux candidatures dès à présent annoncées.
Synode électif- septembre 2021
Retrouvez l’ensemble des informations à propos de cette rencontre ici
Synode – novembre 2020
En raison des conditions sanitaire, ce Synode s’est tenu en visioconférence.
Synode – juin 2019
« Croyants ? Non pratiquants ? Ces attentes religieuses qui interrogent »
L’Église protestante réformée d’Alsace et de Lorraine (EPRAL) s’est réunie en Synode à Altwiller ce samedi 15 juin. Autour de la trentaine de délégués, ce sont près de 70 représentants des paroisses, pasteurs et laïcs, qui ont consacré leur journée à réfléchir et travailler le thème des attentes religieuses.
Dans le contexte des profondes mutations culturelles que vit la société occidentale, notamment la sécularisation, alors que les structures paroissiales traditionnelles se fragilisent, et qu’une quête spirituelle inédite se manifeste d’une manière de plus en plus évidente, il s’agissait de mettre à profit la démarche synodale qui permet de se mobiliser collectivement autour d’un même questionnement et d’un même travail. L’enjeu était de mieux se mettre à l’écoute des attentes religieuses et spirituelles contemporaines et de se laisser interpeller par ces quêtes qui ne s’adressent plus aux milieux ecclésiaux classiques. Il s’agissait d’entrer dans une logique d’écoute pour faire place à l’altérité de nos contemporains.
Trois objectifs ont présidé au travail :
- Se mettre collectivement, en Église, à l’écoute des attentes religieuses de nos contemporains, notamment celles que l’on peut identifier chez les personnes indifférentes, distancées, en marge de la vie ecclésiale ;
- Devenir collectivement, à travers une démarche synodale, acteurs d’une enquête sur ces attentes et ainsi développer notre attention à ce public et se former à prendre part au projet d’évangélisation d’une Église qui se veut missionnaire ;
- Se laisser interroger par ces attentes dans les réflexions théologiques, les engagements ecclésiaux et les projets paroissiaux.
Lors de ce Synode, plusieurs intervenants ont contribué à la réflexion.
Bernard Maufras, dressant une analyse systémique, a brossé un parallèle entre l’évolution de l’humanité et celle d’un être humain et présenté différents stades d’évolution. Si l’enfance est un âge clanique où le collectif guide les individus, l’adolescence est marquée par un processus d’individuation et la remise en cause de toute injonction, tandis que l’âge adulte évolue vers une connectivité, le partage. Et d’évoquer l’idée pour l’Église de s’interfacer avec les attentes religieuses contemporaines sans pour autant modifier son ADN, en partageant avec d’autres ce qu’on veut être dans le monde.
En se plaçant du côté d’une analyse pastorale, le pasteur Rudi Popp, a mis en perspectives l’étude réalisée par l’institut Sinus en Allemagne, croisant milieu social et choix de vie personnels, et les travaux des paroisses. Restituant l’identification de 10 milieux, l’assemblée a discuté l’intérêt de projets de paroisses profilés et l’enjeu d’offrir en Église un espace de rencontre transversal, ouvert à tous les milieux.
Enfin, le Professeur Felix Moser, a esquissé « les attentes de Dieu dans une culture d’immédiateté ». Après avoir précisé l’ambiguïté des attentes envers l’Église dans une culture d’immédiateté, et que la démarche théologique se situe dans la réponse et non dans la demande de consommateurs exigeants, il a développé l’idée qu’être « lettre de Christ » implique d’aviver le désir de la rencontre. Et si dépasser le relativisme suppose la construction réciproque de la considération, il s’agit d’accepter de se frotter aux autres, si différents soient-ils, et d’accepter sa propre vulnérabilité, pour faire place à une relation de confiance, d’affection, de tendresse.
Dans son message au Synode, le président Christian Krieger thématisait une stimulante distinction entre attentes religieuses et attentes spirituelles.
Message du Président – Synode – juin 2019
Synode – juin 2018
« La vocation de l’Église aujourd’hui »
Ce samedi 16 juin, au Quai Saint Thomas à Strasbourg, l’Église protestante réformée d’Alsace et de Lorraine (EPRAL) s’est réunie en Synode. Cette assemblée est composée de trente trois délégués de ses consistoires auxquels se sont joints pour cette journée une quarantaine d’invités des paroisses et de l’Église protestante de la Confession d’Augsbourg d’Alsace et de Lorraine et de l’Église protestante unie de France.
Autour du thème « La vocation de l’Église aujourd’hui », l’EPRAL a manifesté une fois encore sa volonté d’être à l’écoute des questions de société, des attentes religieuses et spirituelles. Outre le message d’ouverture du pasteur Christian Krieger, président sortant, le Synode a écouté avec intérêt celui du président de la Fédération protestante de France, le pasteur François Clavairoly. Ce dernier a proposé, sur la base des expériences vécues en 2017, sa vision des défis et des perspectives pour le protestantisme aujourd’hui.
Lors de cette session, l’EPRAL a procédé à l’élection de son Conseil synodal.
Le pasteur Christian Krieger a été réélu, au premier tour de scrutin avec 80 % des suffrages, pour un nouveau mandat comme président du Conseil synodal. Celui-ci est composé de quatre autres membres, élus eux aussi au premier tour : Madame Anne Dehestru (Guebwiller), vice-présidente, Madame Sonia Corneille (Seebach), Madame la pasteure Marianne Renaud (Yutz) et Monsieur le pasteur Pierre Magne de la Croix (Strasbourg Bouclier). Ils sont tous élus pour trois ans.
Le synode a également reçu comme perspectives de ses réflexions et de ses travaux pour les années à venir trois axes prioritaires. Le premier consistera en un travail sur les attentes religieuses actuelles, pour être à l’écoute des attentes et besoins spirituels de nos contemporains. Le deuxième sera de se ressaisir de la question du témoignage de l’Évangile pour (re)devenir une « Église de témoins ». Enfin, le troisième analysera les réalités de vie des paroisses sur le terrain pour trouver comment mieux corréler les fonctionnements institutionnels. Le président Krieger souhaite, avec le Conseil synodal accompagner ces travaux pour que l’Église puisse être à même de répondre à sa vocation.
La journée s’est achevée au temple du Bouclier à Strasbourg avec le culte d’installation du Conseil synodal, honoré par la présence du vice-président de l’Assemblée Nationale, le député Sylvain Waserman. C’est le pasteur François Clavairoly qui a apporté la prédication, rappelant que l’Église et les chrétiens sont appelés à être en continuelle marche, en éternel pèlerinage.