Atelier Débat – L’impact du numérique sur nos vies – Avec Elsa Godart, philosophe et psychanalyste

L’impact du numérique sur nos vies

Avec Elsa Godart,

Philosophe, psychanalyste, responsable du DU Éthique et Numérique (Université Paris-Est Créteil Val de Marne) 

Co-fondatrice de l’Institut de Recherche en Éthique du Sujet Numérique

Conférence publique

Je Selfie donc Je suis

Jeudi 27 mars 2025 – 20h 

Rencontre Débat

Quelle éthique pour le sujet du virtuel ? 

Vendredi 28 mars – 09h-12h

Praxis

École Supérieure de Praxis Sociale | Site Kennedy (amphithéâtre)

22 Av. du Président Kennedy, 68100 Mulhouse

Dans le cadre du cycle de conférences « En-quête de sens » 

Organisé par le Centre Porte Haute et la Dynamique Mulhousienne

En partenariat avec le Centre socio-culturel Papin et l’École supérieure de Praxis sociale 

Programme : 

Conférence publique (le jeudi soir)

Je selfie donc je suis : comment la virtualisation de nos relations métamorphose notre être au monde 

Je selfie donc je suis. Dans un concert, au bord d’une falaise, devant la Joconde ou les chutes du Niagara, auprès de mon acteur préféré… Et sur les clichés que je poste aussitôt sur le net, c’est : moi, et moi, et moi… Crise de narcissisme aigu ? Symptôme d’un égoïsme surdimensionné ? Jeu quelque peu névrotique avec son image ? Elsa Godart, en philosophe et en psychanalyste, y voit l’indice d’une modification radicale de notre perception du temps et de l’espace. Et surtout de notre rapport à la pensée et au langage au profit de la toute-puissance du virtuel et de l’image. Dans une société totalement bouleversée par le numérique, le selfie est le signe d’une crise identitaire, la marque aussi d’une nouvelle forme de subjectivité. 

Que va-t-il ressortir de ce « stade du selfie » qui exprime les doutes existentiels d’un sujet en mal-être ? 

Rencontre Débat (le vendredi matin)

Quelle éthique pour le sujet du virtuel ? 

Produit des usages avec les mondes virtuels, nous avons affaire à une « subjectivité augmentée » par l’identité numérique – ou encore à l’avènement d’un « sujet du virtuel ». Après être brièvement revenus sur les caractéristiques de ce sujet du virtuel, nous nous attellerons à une question majeure : quelle éthique pour le sujet du virtuel ? Aujourd’hui sur la question de l’innovation technologique, force est d’admettre, en reprenant les mots de Hans Jonas, déjà en 1979, que « c’est ici que je cale et que nous calons tous » car « nulle éthique traditionnelle ne nous instruit donc sur les normes du « bien » et du « mal » auxquelles doivent être soumises les modalités entièrement nouvelles du pouvoir et de ses créations possibles ». Nous voici donc confrontés comme jamais, et ce de façon inédite, à ce « vide éthique ». Dès lors, il nous appartient, jusqu’à en appeler à notre pleine et entière responsabilité d’être humain, de bâtir cette éthique du virtuel. Une éthique à construire dans ce rapport avec les innombrables conséquences de l’IA et des algorithmes, du métavers aux applications, de l’e-santé aux réseaux sociaux. 

Mais quelle éthique pour le sujet du virtuel ? Une éthique du sujet bien évidemment. 

Conférence donnée en présentiel et diffusée en direct par zoom

Entrée gratuite 

Conférence organisée avec le soutien de la ville de Mulhouse et de la Librairie 47° Nord

Lien zoom : https://us02web.zoom.us/j/83851632790