Une impulsion pour méditer
« Oui, je vous avertis solennellement aujourd’hui, les cieux et la terre m’en sont témoins : je place devant toi la vie et la bénédiction d’une part, la mort et la malédiction d’autre part. Choisis donc la vie et tu vivras, toi et ta descendance.»
Deutéronome chapitre 30, verset 19.
Choisis la vie ! Cette invitation nous portera pour les Parenthèses de Carême 2023.
En ce mercredi des cendres, le pasteur Philippe Clair introduit cette thématique.
De la musique pour se poser
Beethoven : 5e concerto pour piano
Le Concerto pour piano en mi bémol majeur opus 7 – « L’Empereur » de Ludwig van Beethoven est le 5e et dernier concerto pour piano de ce compositeur. Dédié à l’archiduc Rodolphe d’Autriche, pianiste et élève de Beethoven, il sera créé à Leipzig en 1811.
L’œuvre, débutée en 1808, est née dans un contexte géopolitique tendu, celui de la guerre entre l’Autriche et Napoléon : sa composition a dû être interrompue en 1809 en raison du siège de Vienne par la Grande Armée. « Quelle vie épuisante et dévastatrice autour de moi ; rien que tambours, canons, misères humaines de tout genre. », écrivit Beethoven à son éditeur le 26 juillet 1809.
Le présent extrait débute à la fin du second mouvement,Adagio un poco mosso, pièce irénique en rupture avec le caractère martial du premier mouvement. Il y a comme un moment d’hésitation dans l’enchaînement avec le final : versera-t-il dans le tragique ou dans le bonheur ? Le thème principal du 3e mouvement Rondo, Allegro ma non troppo est annoncé en catimini, puis l’orchestre le reprend : il est vigoureux, enjoué, élégant. Certes, la rythmique saccadée peut rappeler le vacarme des canons, mais l’ensemble s’oriente vers la danse et la réjouissance, comme un nouvel élan de vie.
Bertrand Chamayou, piano
Orchestre philharmonique de Radio France
Mikko Franck, direction
Concert du 3 février 2018
Des mots pour prier
Lorsque j’ai appris à marcher,
je suis tombé des centaines de fois,
mais j’ai oublié toutes mes chutes.
Je trouvais naturel de me relever pour continuer.
De même ai-je oublié
comment j’ai appris à parler mot après mot,
et je peux rire aujourd’hui de mes colères d’enfant
pour un caprice refusé.
Je bénis ceux qui ont su me résister.
Car grandir fait mal,
choisir c’est renoncer,
aimer c’est oublier,
la joie naît de la confiance
mais aussi de l’effort.
Dans cette vie qui donne le vertige parfois,
où nous espérons choisir autant que d’être choisis,
et réussir l’essentiel,
aide-nous, Seigneur, à faire les bons choix,
ceux qui mènent vers la vie promise,
ceux qui feront de nous
des femmes et des hommes en marche,
engagés et rayonnants sur ta route.
Sylvie Reff-Stern
Un cantique pour chanter
Chantons ensemble le cantique « Choisis la vie » de Christophe Houpert
Une proposition pour s’impliquer
Soutenir les sinistrés du séisme en Turquie et en Syrie. Vous trouverez une prière, une invitation à soutenir financièrement notre Eglise sœur en Syrie et des moyens de s’informer.