Culte de reconnaissance du ministère pastoral et d’ordination
et Accueil de pasteurs venant d’autres Églises
Cette cérémonie solennelle concrétise l’engagement réciproque entre chaque candidat aux fonctions de pasteur et l’Église qui l’accueille et le reconnaît comme tel. Elle marque une étape importante dans un parcours exigeant de formation et d’engagement.
François Ferré a été ordonné et deux pasteurs ont été accueillis : Pascal Frey, pasteur venant de l’Église catholique, et Maximilien Luzeka, pasteur venant de l’Église Évangélique Au Maroc (EEAM).
Découvrez les parcours des nouveaux pasteurs
François Ferré
Consistoire de Hatten secteur Nord
Paroisses de Betschdorf, Hatten, Lauterbourg-Seltz, Niederroedern et Rittershoffen
François est né à Paris. Il déménage tous les trois ans au gré des mutations professionnelles de ses parents, jusqu’à s’installer à Strasbourg à 19 ans. Enfant, il est baptisé dans l’Église catholique, suit le catéchisme et fait sa première communion. Sa vie de foi s’interrompt pendant 20 ans après cela.
Il exerce des métiers variés : ouvrier dans le bâtiment, ergonome, formateur pour adultes en prison…
C’est une rencontre personnelle avec Dieu hors de toute Église qui le remet sur le chemin de la foi. Peu après il reçoit son appel au ministère pastoral à Guebwiller et y rejoint la paroisse protestante de l’UEPAL. L’année suivante, il s’installe à Strasbourg et reprend ses études pour devenir pasteur. Depuis il a eu la joie de se marier avec sa compagne Diane. Ils sont parents d’un petit Thomas âgé de 16 mois.
Pascal Frey
Paroisse de Sélestat
Pascal est originaire de Moselle. Issu d’une famille catholique et luthérienne, il a grandi en côtoyant ces deux composantes de la foi chrétienne. Son parcours personnel le conduit à se préparer à la prêtrise dans l’Église catholique. Il passe aussi trois ans en Côte d’Ivoire, à Abidjan, comme responsable d’un foyer d’accueil. Après son ordination, il travaille cinq ans en paroisse avant d’intégrer l’aumônerie militaire. C’est dans ce milieu qu’il côtoie des aumôniers d’autres confessions, notamment des protestants.
Son ministère le conduit à Toulon dans la marine où il navigue. Ces nombreuses missions constituent une ouverture au monde dans ses réalités humaines, religieuses et géopolitiques. Sa deuxième partie de carrière le conduit dans l’armée de l’air, à Nancy puis à Orléans, avant de prendre le poste de directeur de l’aumônerie de l’armée de l’air. Pendant cette période, il effectue deux mandats au nord Mali. Conjointement avec son ministère auprès des aviateurs, il est nommé recteur du séminaire du diocèse aux armées et responsable des vocations. Après ce mandat, il est nommé recteur de la cathédrale Saint Louis des Invalides. En 2019, après des années de réflexion, il prend contact avec les instances de l‘UEPAL en demandant à l’intégrer comme pasteur. Pascal est alors affecté pendant deux ans comme pasteur auxiliaire à la paroisse de Strasbourg Neudorf, tout en satisfaisant les obligations académiques fixées par la faculté protestante de l’université de Strasbourg.
Maximilien Luzeka
Paroisses de Hagondange-Maizières et Amnéville
Maximilien, Congolais de nationalité, est marié et père de deux filles. Il arrive en France après une quinzaine d’années passées au Maroc, dont 5 ans en tant que pasteur au sein de la paroisse protestante à Agadir.
Il exerce son ministère au milieu des migrants sans papiers, pour la plupart, espérant traverser la Méditerranée, et parmi les jeunes étudiants en formation au Maroc. Il est lui-même arrivé au Maroc pour des études d’ingénieur.
Après six ans de formation universitaire et deux ans dans le monde professionnel en tant que roboticien, sa passion pour la théologie en contexte œcuménique et interreligieux et son appel au ministère pastoral ont eu raison de son ancienne vie d’ingénieur dans le secteur textile.
Mot d’ordre
Le Seigneur m’a dit : « Ma grâce te suffit, car ma puissance s’accomplit dans la faiblesse. » Je mettrai donc bien plus volontiers ma fierté dans mes faiblesses, pour que la puissance du Christ repose sur moi.
2 Corinthiens 12,9