une prière…
En cette période, où nous devons rester à la maison et donc loin physiquement les uns des autres, nous vous proposons de rester unis symboliquement avec une prière chaque jour.
Proposée par Sophie Herrlé, pasteure à Lembach et Sophie Letsch, pasteure dans les Hauts de Bruche
Seigneur, j’ai besoin de ta paix.
J’ai besoin de ta paix pour m’arrêter
De discourir dans le vide,
Et de mendier n’importe quelle paix magique
Pour le monde.
Je ne peux être artisan de paix si je ne reçois,
Ne comprends et n’aime
Celle que tu révélais aux disciples à la veille de ta passion
Et le soir du jour de ta résurrection.
J’ai besoin de ta paix pour résister
A la compétition mondaine du paraître.
J’ai besoin de ta paix pour cesser
De m’apitoyer sur moi-même et d’avoir peur de demain.
J’ai besoin de ta paix pour ne plus chercher
A faire disparaître les obstacles, mes limites, les conflits,
Mais pour trouver le courage de les assumer
Et de les résoudre.
J’ai besoin de ta paix pour ne pas fuir devant le danger
Pour crier, pour sortir de mes tranquillités,
Pour faire violence à mon droit légitime à l’impuissance
Devant le malheur des autres
Et l’injustice de leurs situations.
J’ai besoin de ta paix, Seigneur, pour pouvoir te servir,
Gratuitement, pour rien, et en être heureux.
Jacques Stewart
Dieu de la vie,
nous te prions aujourd’hui
pour tous ceux qui travaillent à l’hôpital :
les soignants bien sûr
mais aussi les agents d’entretien, les techniciens,
le personnel administratif,
des laboratoires et de la restauration,
les ambulanciers et les brancardiers,
les agents de sécurité
et tous ceux qui permettent aux hôpitaux de fonctionner.
Seigneur, bénis-les.
Seigneur, prends pitié.
une musique…
Du dimanche des Rameaux jusqu’aux fêtes de Pâques nous proposons plusieurs œuvres de musique spirituelle d’hier et d’aujourd’hui avec un bref commentaire. Bonne écoute !
Proposé par le service musique de l’UEPAL
GF. Haendel : He was despised (Messiah)
Sur la base d’une compilation de textes choisis dans l’Ancien Testament, dans les épîtres pauliniennes et dans l’Apocalypse, Georg Friedrich Haendel dessine une fresque musicale originale de la figure du Messie dans son célèbre oratorio Messiah créé à Dublin en 1741. Il réserve une large place à la Passion au début de la seconde partie de l’œuvre. Le présent extrait évoque le serviteur souffrant, un thème développé par le prophète Ésaïe et attribué ensuite au Christ, par analogie. La musique est sombre et entrecoupée de silences éloquents. La voix d’alto accentue la gravité et souligne la profonde humanité du Christ, serviteur souffrant. Un passage central (05:15) met en scène de façon très crue les coups reçus avant la reprise ornée (06:38).
L’on peut noter que du vivant de Haendel, l’oratorio Messiah a été joué autant dans des théâtres et des orphelinats que dans des églises, affirmant d’emblée sa dimension sociale et humaniste au-delà des clivages confessionnels.
À écouter : Haendel, Messiah, « He was despised » Bernarda Fink, mezzo-soprano
« Il est l’objet du mépris des hommes, le rebut de l’humanité, homme de douleur connaissant la souffrance. Il a tendu le dos à ceux qui le frappaient, les joues à ceux qui lui arrachaient le poil ; il n’a pas soustrait sa face aux outrages et aux crachats. » Ésaïe 53/3, 50/6
un cantique…
Recueil « Alleluia », 33/03 Tu nous aimas, ô bon berger
