Die Ruhe des Pilgers, toile de Carl Gustav Carus, 1818. © wikimedia commons

Le repos du pèlerin

Die Ruhe des Pilger (Le repos du pèlerin), toile de Carl Gustav Carus, 1818.

Un roc sauvage, battu d’écume,
Un homme las y est assis…
Pèlerin de la terre…
Son regard se perd dans l’immensité des flots,
Dans le bleu infini de l’horizon…
Est-il au soir de sa vie ?
Cherche-t-il une nouvelle terre promise ?
Peut-être se remémore-t-il ces versets lus dans sa jeunesse…
Seigneur « J’ai combattu le bon combat
J’ai achevé la course…
J’ai gardé la Foi… »
Est -ce maintenant l’ultime voyage ?
Lui seul le sait…
Christiane Hardy, Munster

Le Promeneur au sommet d’une montagne peut suggérer le recul
par rapport à nos préoccupations « terrestres », une perspective
plus élevée sur la vie en contemplant la grandeur et la majesté
de la nature… Mais aussi la persévérance et les défis surmontés
pour atteindre un objectif… Ou encore « monter » pour avoir la
clarté de l’esprit et se sentir plus proche de la Vérité ? N’est-ce
pourtant pas, dans les profondeurs les plus sombres, que nous
percevons l’essentiel et que nous avons cette proximité ?
Denise Beckendorf, Elsasshausen

Devant la mer,
ses flots calmes et tempétueux,
sous un ciel nuageux ou gorgé de soleil,
ou sous une nuit étoilée,
on se sent le cœur tout gonflé
d’amour inachevé.
Il est doux de penser que là-bas à l’horizon,
Quelque chose de plus beau,
De plus vaste, d’inattendu,
Quelque chose à l’échelle de notre âme
Comblera cet immense désir de paix
Qui est notre souffrance
Et notre grandeur d’homme
Inspiré de Guy de Larigaudie
Brigitte Schneider, Brunstatt, Oberhoffen-sur-Moder

Le ciel, le vent, les nuages
la mer qui se fracasse sur le rocher
lui, le pèlerin contemple et partage
les mouvements de la nature, sur son rocher
Il entre en communion avec la vie
la nature et son âme sont réunies
il se recueille et laisse son esprit
se perdre dans l’espace et l’infini
Devant ce spectacle il n’est rien
mais dans ce qu’il voit, il ressent le divin !
Betty Lemmel, Saverne

Quittez votre rocher de certitudes,
Prenez votre barque, suivez le courant.
Je vous précède sur tous les chemins,
Préparant chacun de vos lendemains.
Par-delà les terres et les océans,
Je ferai de vous des pêcheurs d’hommes !
Claire Lincker, Niederbronn-les Bains

Entre ciel, terre et mer,
Loin du tumulte de ce monde,
Le pèlerin se repose.
Il est en quête de calme, de tranquillité.
Il ferme les yeux… son esprit s’ouvre…
Une paix profonde l’envahit.
« Mon âme se repose en paix sur Dieu seul
De lui vient mon Salut.
Oui, sur Dieu seul mon âme se repose.
Se repose en paix. »
Liliane Hemmerlé, Seebach

Assis face à la mer, le pèlerin est émerveillé.
Il a fini son voyage, il est arrivé.
Il a tant peiné, il a tant marché,
Il a atteint son but, il est fatigué.
Assis face à la mer, le pèlerin se repose.
Devant lui le vent d’Est se lève.
Les yeux fixés sur ce spectacle grandiose
Il voit les vagues déferler sur la grève.
Elles se fracassent sur les rochers avec violence,
En lâchant des jets d’écume belliqueux.
Assis, là, impassible, il attend et pense
Aux merveilles de la création de Dieu.
Maintenant, le pèlerin contemple le ciel.
Il comprend notre faiblesse, notre petitesse face au monde.
« Tu n’es rien, Dieu est tout », il est L’Éternel
Il est pardon et ses bontés surabondent.
Claudine Weber, Altorf

Voici une très belle toile,
Avec la mer, le ciel, il manque juste les étoiles,
Quel spectacle, quelle grandeur.
La mer dans toute sa splendeur.
Que sommes-nous sur cette terre ?
Tout petit homme à côté de la mer,
Toute cette création, tous nos dons.
Seigneur, nous te remercions.
Lisiane Phillipps, Phalsbourg

Combien de cieux d’azur,
Combien de firmaments contemplés,
Parsemés de nuages d’ébène ou d’ivoire !
Ses pieds ont foulé
Routes et contrées étrangères
Soulevant des volutes de poussière
Aussi vagabondes que ses pensées.
Inlassablement en quête de vérité,
Confronté à l’adversité, il a chancelé.
Il a connu la douleur, le désert, la soif,
La faim, le doute, la solitude ;
Jamais il n’a abandonné,
Pour en finir avec l’errance,
Pour retrouver patrie, espérance,
Pour guérir son âme tourmentée.
D’aubes saluées en nuits de prières,
Loin de la houle humaine,
Le pèlerin, voyageur permanent,
Au bord d’un stable rivage,
Dépose ses pesants silences de voyages.
Enfin en confiance, le cœur apaisé,
Il aspire désormais au repos du corps,
De l’esprit et de l’âme.
Catherine Reiss, Neuwiller-lès-Saverne

Douce lumière
Ciel paisible
Air léger
Temps arrêté
Regarde ami
Moi je m’assieds
Je suis fatigué
Et je rêve
Bettina Bélanger

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Les textes suivants ont été écrits lors d’un atelier
avec des personnes se rendant à l’accueil de jour
de la résidence Laury Munch de la Fondation de l’Armée
du Salut à Strasbourg.

Tranquillité
Cette image m’inspire la tranquillité dont le monde
d’aujourd’hui a besoin,
Le beau temps, le beau paysage,
Un marin pêcheur profitant de la nature.
Aliman Dagnogo

Représentation
Cette peinture est un tableau des années éloignées,
On ne sait pas s’il pêche,
Ce qu’il fait exactement,
C’est quelque chose qu’il faut comprendre,
C’est une image qui date depuis longtemps,
Est-ce un pêcheur,
Est-ce un berger ?
Nous ne le savons exactement,
On dirait qu’il a un chapeau sur la tête,
Ce sont des nuages ? De l’évaporation ?
La couleur du ciel est bleue.
Messieurs Rivagli et Rondinelli

Montagnard
Montagne montagnarde,
Nuages, ciel lumineux,
Chapeau,
Berger avec une canne,
C’est une photo de montagne,
… Au revoir.
Monsieur Klein

Le repos du pèlerin
Le repos du pèlerin,
Ou le travail du pêcheur pour faire vivre sa famille ?
Il faut qu’il descende de la montagne pour aller au monastère,
Au fond de la vallée où on accueille les personnes dans le besoin.
On s’élève avec l’esprit.
Collectif de l’accueil de jour Laury Munch

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