une prière…
En cette période, où nous devons rester à la maison et donc loin physiquement les uns des autres, nous vous proposons de rester unis symboliquement avec une prière chaque jour.
Proposée par Sophie Herrlé, pasteure à Lembach et Sophie Letsch, pasteure dans les Hauts de Bruche
Dieu pan-démos, Dieu de tout le peuple,
comme c’est étrange qu’il faille une maladie mondiale
pour nous montrer que nous sommes tous un :
une seule espèce, une seule famille
une seule forme génomique,
un seul peuple dépendant de toi.
Parmi nous, certains sont gravement menacés
par un ennemi invisible et aveugle.
Nous voulons te prier pour eux et pour nous,
afin que dans notre vulnérabilité partagée
tu nous guérisses de cette maladie,
ainsi que de ce qui divise,
afin que, dans la guérison, nous devenions un tout.
Amen
Prière partagée par Marie-Louise Rempp à partir d’une proposition de l’Office Protestant de Formation
Dieu de la vie, nous te prions aujourd’hui
pour tous ceux qui travaillent
dans le secteur de l’alimentation.
Notamment les employés de la grande distribution
qui vont parfois travailler la peur au ventre
et qui subissent la pression
ou l’agressivité des consommateurs.
Seigneur, bénis-les. Seigneur, prends pitié.
une musique…
Du dimanche des Rameaux jusqu’aux fêtes de Pâques nous proposons plusieurs œuvres de musique spirituelle d’hier et d’aujourd’hui avec un bref commentaire. Bonne écoute !
Proposé par le service musique de l’UEPAL
Franz Joseph Haydn (1732 -1809) :
Die sieben letzten Worte unseres Erlösers am Kreuze
Les Sept dernières Paroles du Christ en Croix de Joseph Haydn sont d’abord connues sous forme de « sept sonates avec introduction et tremblement de terre », une commande de la basilique de Cadix datée de 1786.
Cette musique purement instrumentale entrecoupait les commentaires des Sept paroles par l’évêque de Cadix. Une version pour quatuor à cordes est publiée l’année suivante et créée à la Schlosskirche de Vienne. Enfin, sur la base du texte du chanoine J.Friebert, Haydn compose une nouvelle version pour solistes, chœur et orchestre en 1795/96. Du recyclable avant l’heure ! En voici la structure :
Ouverture : tonalité de Requiem, vigueur sombre, atmosphère tragique
- « Père, pardonne-leur » (05:29) : appels adressés au Père,
profonds soupirs, mansuétude et tendresse divines - « En vérité, je te le dis » (13:12) : passer des affres de l’agonie
vers la confiance sereine - « Mère, voici ton fils » (20:14) : syncopes et chromatismes dissonants
mais aussi douceur maternelle - « Mon, Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » (28:24) : tragique,
instant de désespoir
Introduzione (34:58) : polyphonie raffinée, sombre et intense - « Jésus s’écrie : « J’ai soif » » (39:05) : chœur déchaîné,
expression de la plus extrême misère - « Tout est accompli » : (47:02) thème descendant, nocturne et pesant,
puis sérénité de la mort salvatrice - « Père, entre tes mains je remets mon esprit » (54:15) : climat de confiance,
paisible, félicité céleste
Il Terremoto – le tremblement de terre (1:00:50) : dans un surprenant mouvement Presto e con tutta la forza Haydn libère toute l’énergie contenue durant les mouvements lents précédents. Une mise en musique des phénomènes surnaturels accompagnant la mort du Christ.
un cantique…
Recueil « Alleluia », 33/21 O Jésus, ta croix domine