une prière…
En cette période, où nous devons rester à la maison et donc loin physiquement les uns des autres, nous vous proposons de rester unis symboliquement avec une prière chaque jour.
Proposée par Sophie Herrlé, pasteure à Lembach et Sophie Letsch, pasteure dans les Hauts de Bruche
Il nous faut ton Souffle, Seigneur,
pour résister au désir d’abandon
quand on rit autour de nous,
quand on crie que rien ne sert à rien
et qu’il faut être fou pour croire en toi !
Il nous faut ton Souffle
pour nous opposer
à la permanente envie de chercher refuge
dans le passé
et pour inventer à ton Eglise
un beau visage lumineux
de tendresse et d’accueil.
Il nous faut ton Souffle
pour attiser notre espérance
quand la crucifixion
est à l’heure quotidienne,
quand la fidélité est usée,
quand la bêtise l’emporte
et que le monde semble fêlé.
Il nous faut ton Souffle
pour annoncer l’Évangile
non par les mots qui ont déjà tant parlé
mais avec notre présence
de chair et de sang
sur toutes les terres de joie et de douleur
où l’humanité est sur le point de germer !
Ô viens, Seigneur,
pour vivre et pour créer,
pour aimer et pour lutter,
il nous faut ton Souffle
dans l’esprit et dans le cœur !
Charles Singer
Dieu de la vie,
nous te prions aujourd’hui
pour les personnes âgées :
celles et ceux qui ont peur d’attraper la covid19,
celles et ceux qui souffrent de la solitude,
celles et ceux qui sont inquiets,
celles et ceux qui ont choisi sereinement de se retirer.
Seigneur, bénis-les.
Seigneur, prends pitié.
une musique…
Dans cette période incertaine, retourner au travail ou à l’école et reconstruire les liens sociaux ne va pas forcément de soi. Jour après jour, le service musique de l’UEPAL vous propose d’écouter une musique pour se détendre, se cultiver, reprendre des forces.
Jean-Philippe Rameau (1683-1764) :
Tristes apprêts (Castor et Pollux)
Télaïre pleure la mort au combat de Castor, son bien-aimé. La musique de JP. Rameau étonne par sa justesse pour mettre en sons ce moment de désespoir. Les sombres bassons soutiennent en contrepoint la complainte de Télaïre, ici magnifiquement incarnée par la jeune soprano Sabine Devieilhe. Il s’agit d’une catharsis, un moment d’une intensité extraordinaire permettant de sublimer la douleur de la perte pour ensuite se reconstruire.
Tristes apprêts, pâles flambeaux,
Jour plus affreux que les ténèbres,
Astres lugubres des tombeaux,
Non, je ne verrai plus que vos clartés funèbres.
Toi, qui vois mon cœur éperdu,
Père du jour, ô soleil ! Ô mon père !
Je ne veux plus d’un bien que Castor a perdu,
Et je renonce à ta lumière.
Tristes apprêts, etc.
A écouter, à voir : https://www.youtube.com/watch?v=nshlWqMpvT0
Clarté qui descends dans notre nuit
un cantique…
Recueil « Alleluia », 35/03 Toi, Saint-Esprit, lumière qui viens