26 avril 2020

26 avril 2020 : un jour…

En cette période de confinement, retrouvez chaque jour, une prière, une musique... Un moment de foi à vivre tout en restant chez soi.

une prière…

En cette période, où nous devons rester à la maison et donc loin physiquement les uns des autres, nous vous proposons de rester unis symboliquement avec une prière chaque jour.

Proposée par Sophie Herrlé, pasteure à Lembach et Sophie Letsch, pasteure dans les Hauts de Bruche

Seigneur, tu es pour moi,

un si Bon Berger.

Tu m’aimes et tu me connais.

Tu prends soin de moi.

Tu me montres le chemin du bonheur

et je suis libre de le suivre.

Mais tu ne me lâches jamais.

Tu es toujours là pour me rassurer.

Pour moi, tu as bravé

le plus grand de tous les dangers.

Et tu as gagné.

Merci pour ta fidélité,

pour ta douceur et ta bonté.

 

Seigneur, je veux te prier

pour tous nos bergers :

pour nos dirigeants, nos gouvernants,

pour tous ceux qui sont au-dessus, pour tous nos élus.

Leurs choix sont difficiles en ce temps de pandémie.

Inspire leurs décisions,

Augmente leur sens de la justice,

Donne-leur la clairvoyance et l’objectivité,

la compassion et la proximité.

Merci de leur montrer comment être de bons bergers.

 

Et, Seigneur, j’ose te le demander,

fais de moi aussi un bon berger.

Parce que tu m’as confié

des personnes à aimer,

à soutenir, à accompagner, à protéger.

Dans mes relations familiales, amicales,

dans mon travail et dans toute ma vie sociale,

tous les jours et en ces temps si particuliers,

donne-moi de te ressembler

O Bon Berger.

 

Sophie Letsch

Dieu de la vie,

nous te prions aujourd’hui

pour toutes les personnes de bonne volonté 

en ces temps si particuliers :

Celles qui font preuve d’empathie, d’imagination,
de bienveillance.

Celles qui continuent d’espérer
et celles qui préparent le monde d’après.

Seigneur, bénis-les.

Seigneur, prends pitié.

 

une musique…

Entrevoir le bout du tunnel, voir et entendre dans la nature la vie renaissante, partager l’espérance autour de soi… Se poser un instant et se laisser emporter par une musique redonne de l’énergie. Différentes musiques sont proposées à l’écoute jour après jour par le service musique de l’UEPAL.

 

Johann Sebastian BACH (1685-1750) :
Du Hirte Israel, höre BWV 104

La cantate BWV 104 – Du Hirte Israel, höre reprend une image familière tirée d’une célèbre parabole : celle du bon berger, celui qui donne sa vie pour préserver celle de son troupeau. Écrite pour le 2e dimanche après Pâques sur un texte d’un librettiste inconnu, elle a été créée le 23 avril 1724 en l’église St Nicolas à Leipzig. La première partie de la cantate (n°1 à 3) illustre la crainte des disciples en l’absence du bon berger. Ainsi, le chœur d’entrée se déploie dans un caractère très pastoral, sur des valeurs rythmiques ternaires (symbole de la Trinité) et appelle le bon berger à apparaître pour conduire son troupeau : une superbe fugue en vocalises suggère le troupeau marchant heureux à la suite du bon pasteur.

Si l’air de ténor n°3 (05:02) traduit une forte inquiétude, l’air n°5 (09:20) confié à la basse y répond avec beaucoup de sérénité dans la deuxième partie de la cantate. Le hautbois d’amour se fond avec les cordes et chante une berceuse : celle du repos éternel dans le royaume des cieux. En effet, l’attente exaltée de l’apparition du bon berger se transforme en une vision plus eschatologique : le monde devient le royaume des cieux pour les brebis (Schaf en allemand) et l’on se prépare à rencontrer le bon berger après le doux sommeil de la mort (Schlaf).

Le choral final (17:20), réunissant toujours l’ensemble de l’effectif vocal et instrumental, propose une belle paraphrase du Ps. 23 sur la mélodie du Gloria luthérien.

A écouter : Bach – Du Hirte Israel, höre BWV 104 – Concentus musicus Wien – N.Harnoncourt

Texte & traduction

Le Seigneur est mon bon berger, je ne manquerai de rien (Ps 23)

 

un cantique…

Cantique : recueil « Alleluia », 34/15 Mon Rédempteur est vivant

Avec accompagnement

 

© Arno Smit / Unsplash