une prière…
En cette période, où nous devons rester à la maison et donc loin physiquement les uns des autres, nous vous proposons de rester unis symboliquement avec une prière chaque jour.
Proposée par Sophie Herrlé, pasteure à Lembach et Sophie Letsch, pasteure dans les Hauts de Bruche
Merci, Seigneur,
de nous appeler sur les chemins de la vie !
Pour nous accompagner
dans notre longue marche.
Tu nous as donné
Jésus-Christ, ton Fils.
Il est devenu
notre frère et notre compagnon.
Sur la route, il avance avec nous.
dans la même poussière,
comme n’importe lequel d’entre nous !
Sa présence nous soutient
lorsque les fardeaux nous pèsent,
que tout devient trop lourd
et que nous ne savons même plus vers où nous marchons.
Sa Parole nous éclaire
lorsque la nuit recouvre le chemin,
faisant disparaitre les repères
auxquels nous accrochions notre foi.
Son pain de vie
nous réconforte
lorsque notre enthousiasme s’écroule.
lorsque le doute s’insinue dans nos engagements,
lorsque le pain quotidien de l’amour
vient à nous manquer
et que la solitude nous enserre de tous côtés.
Merci notre Dieu
pour Jésus-Christ,
notre frère et notre compagnon !
Dans notre longue marche,
il est notre espérance
et nous redit
ton nom de tendresse :
Notre Père !
Charles Singer
Dieu de la vie,
nous te prions aujourd’hui
pour tous les hommes et les femmes du monde médical :
ceux qui continuent de se lever, de soigner,
d’espérer, d’innover, de chercher
et ceux qui sont fatigués et découragés.
Seigneur, bénis-les.
Seigneur, prends pitié.
une musique…
Entrevoir le bout du tunnel, voir et entendre dans la nature la vie renaissante, partager l’espérance autour de soi… Se poser un instant et se laisser emporter par une musique redonne de l’énergie. Différentes musiques sont proposées à l’écoute jour après jour par le service musique de l’UEPAL.
Christoph Willibald Gluck (1714-1787) :
Orphée et Eurydice
Le ballet permet d’incarner une intention musicale dans un mouvement corporel. La célèbre chorégraphe allemande Pina Bausch a proposé une relecture contemporaine de l’œuvre-phare de C.W.Gluck, l’opéra Orphée et Eurydice. Comme dans le mythe antique, Orphée parvient à retrouver sa bien-aimée Eurydice dans le monde des morts et peut la sauver à condition de ne pas se retourner en remontant avec elle vers le monde des vivants. Mal lui en prend car il finit par se retourner et Eurydice expire dans ses bras. Le présent extrait montre Eurydice heureuse, juste avant de revoir Orphée :
« Cet asile aimable et tranquille
Par le bonheur est habité,
C’est le riant séjour de la félicité… »
Quelle beauté, cette harmonie entre musique et danse !
A voir, à écouter : « Orphée et Eurydice » – Pina Bausch
Aspirer à l’harmonie
un cantique…
Recueil « Alleluia », 34/10 Alléluia ! Le grand combat est terminé