17 mai 2020

17 mai 2020 : un jour…

Retrouvez chaque jour, une prière, une musique... Un moment de foi à vivre tout en restant chez soi.

une prière…

En cette période, où nous devons rester à la maison et donc loin physiquement les uns des autres, nous vous proposons de rester unis symboliquement avec une prière chaque jour.

Proposée par Sophie Herrlé, pasteure à Lembach et Sophie Letsch, pasteure dans les Hauts de Bruche

Père sois loué

de nous avoir donné

la possibilité de prier.

Tu n’y étais pas obligé,

mais tu as choisi cette intimité,

cette proximité.

Tu as désiré

que nous soyons reliés, connectés.

 

Nous pouvons toujours prier !

Seul ou en communauté,

quand le bonheur est parfait

quand l’épreuve nous a terrassé,

et dans la banalité,

quand la vie est juste ce qu’elle est.

 

Nous pouvons prier

pour t’écouter et être écoutés

pour nous confier et pour déposer

pour être consolés

et trouver la force de nous relever

pour compatir et protester

pour soutenir et supplier

pour être inspirés

pour comprendre ta volonté

et pourquoi pas même, pour être exaucés !

 

Nous pouvons prier

quand nous nous pensons impuissants

et quand nous le sommes vraiment.

 

Nous prions

parce que nous croyons

que tu entends

la prière de tes enfants.

 

O Père, merci pour la prière.

Merci de pouvoir te prier tout simplement.

C’est ce que je veux faire maintenant…

 

Sophie Letsch

Dieu de la vie,

nous te prions aujourd’hui

pour tous ceux qui prient,

ceux qui intercèdent avec fidélité,

ceux qui partagent leur spiritualité,

ceux qui n’osent pas prier,

ceux qui pensent que c’est compliqué.

Seigneur, bénis-les.

Seigneur, prends pitié

une musique…

Dans cette période incertaine, retourner au travail ou à l’école et reconstruire les liens sociaux ne va pas forcément de soi. Jour après jour, le service musique de l’UEPAL vous propose d’écouter une musique pour se détendre, se cultiver, reprendre des forces.

 

Johann Sebastian Bach (1685-1750) :
Bisher habt ihr nichts gebeten in meinem Namen – BWV 87

La cantate BWV 87 « Jusqu’à présent, vous n’avez rien demandé en mon nom » a été composée pour le dimanche Rogate en 1725. Le thème de la prière apparaît dans la lecture du jour (Jean 16,23-30) et a inspiré la librettiste Christiane Mariane von Ziegler. Les trois premières pièces, sombres, appellent à la repentance. A partir de la quatrième pièce, consolation et espérance apportent plus de clarté.

 

  1. Aria (basse) : cite le titre éponyme (Jean 16,24). La gravité du ton de ré mineur est soulignée par les trois hautbois. La basse, symbolisant la voix du Christ,
    déclame le texte librement.
  2. 2:07 Récitatif (alto) : l’alto, voix de la contrition,
    appelle à la pénitence et au recueillement.
  3. 2:43 Aria (alto) : les hautbois de chasse anticipent Vergib (pardonne) sur un motif soupirant et implorant. La basse continue répète inlassablement un arpège ascendant, soulignant la prière insistante.
    La voix d’alto est éloquente dans sa gravité.
  4. 10:46 Récitatif (ténor) : le ténor, voix de l’espérance, annonce la consolation.
  5. 11:37 Arioso (basse) : cette parole du Christ, tirée de Jean 16,33, insiste sur les termes clés « dans le monde, « peur » (avec trémolo !)
    et « consolation » sur une basse continue très active.
  6. 13:27 Aria (ténor) : Un climat pastoral est installé par le rythme de sicilienne.
    La musique à la fois douce et tendue traduit la nature du chrétien
    simul justus, simul peccator :
    à la fois racheté et à la fois pécheur.
  7. 18:08 Choral : la confiance et l’espérance sont résumées sur la sublime mélodie du cantique Jesu, meine Freude (Jésus, ma joie) de Johann Crüger.

 

A écouter :  J. S. Bach : Bisher habt ihr nichts gebeten in meinem Namen (BWV 87) (Koopman)

Texte & traduction

 

Gardez courage, j’ai vaincu le monde.

 

un cantique…

Recueil « Alleluia », 62/24 O Père qui es dans les cieux

 

© Peter Wormstetter / Unsplash